L'UNL EXIGE DES NEGOCIATIONS
Paris, le 22 Novembre 2007.
L'UNL s'inquiète et s'interroge sur la volonté du Ministère de l'Enseignement Supérieur et du Ministère de l'Education Nationale, de négocier avec les lycéens, premiers concernées par la loi LRU, les milliers de suppressions de postes dans l'Education nationale et la réforme du BAC Pro annoncée récemment.
L'UNL demande aux ministères d'engager le plus rapidement possible un véritable dialogue, faute de quoi la mobilisation lycéenne ne cessera de s'amplifier dans les prochains jours.
Face au refus de dialogue affiché par le gouvernement, plusieurs milliers de lycéens ont déjà participé aux manifestations qui ont eu lieu mardi 20 novembre et aujourd'hui dans toute la France. On compte actuellement une cinquantaine de lycées bloqués dans toute la France, notamment dans le Nord, à Paris, dans la région du Pays Basque, en Normandie, dans la Loire, le Doubs et le Vaucluse. Les Assemblées Générales continueront dans les établissements ce vendredi et dès le début de la semaine prochaine, dans plus de 300 établissements en tout. Cette forte mobilisation montre la détermination des lycéens à être entendus par le gouvernement contre tout désengagement budgétaire de l'état dans le système éducatif et universitaire.
L'UNL refuse la préinscription obligatoire qu'instaure la loi LRU, qui prévoit ainsi la possibilité d'une sélection à l'entrée à l'université. L'UNL souhaite qu'un travail interministériel soit mis en place pour faire valoir ses revendications globales sur le système éducatif, indispensable dans l'optique d'un meilleur accueil des bacheliers à l'université.
Enfin, l'UNL déplore les milliers suppressions de poste et s'indigne des coupes budgétaires dans l'éducation nationale, qui sont à l'origine de la suppression de nombreuses options et des classes surchargés. Les fortes inquiétudes des lycéens quant à la loi Pécresse et la casse du service Public d'Education doivent être entendues. Si le gouvernement n'affiche pas rapidement une réelle volonté de négocier, la mobilisation lycéenne s'amplifiera en conséquence et le gouvernement devra en prendre toute la responsabilité.
Floréale Mangin
Présidente de l’UNL
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